Résidence au Théâtre Jean Vilar
Partenaires : Drac Auvergne Rhône-Alpes, Région Auvergne Rhône-Alpes, Département de l’Isère, Ville de Bourgoin-Jallieu
Un théâtre hors les murs
Le projet de notre résidence s’est trouvé lié à l’incendie qui a ravagé les bâtiments du théâtre alors que nous commencions à peine notre travail. Mais un théâtre, ça n’est pas seulement un lieu, c’est une équipe et une énergie, un art de la relation, qu’il importe de développer. Une possibilité de faire du théâtre « autrement ».
Photos © David Anémian (1, 2, 5), Thierry Pellet (3), Fabienne Swiatly (4), Fabien Lajoie (6).
Des créations sur le territoire
Le projet de la plateforme Locus Solus au Théâtre Jean Vilar a donc été de faire vivre un théâtre de création en lien avec le territoire et ses habitants. Nous avons joué toutes nos créations : Femme non rééducable, Dom Juan en salle et en plein air, Le Petit Chaperon rouge, Survivre en milieu hostile, Bestioles, Grammaire des Mammifères, Caisses…
Photos © David Anémian (1 à 4), Philippe Bertrand (5, 6).
Des spectacles tout-terrain
Nous avons fabriqué des spectacles d’un soir, des formes légères, et nous sommes allés jouer partout : chez nos voisins (la Smac, le Théâtre du Vellein, Equinoxe…) sous chapiteau, dans les salles des fêtes, dans une école de danse, en plein air, dans les écoles, les collèges, les MFR, les CFA, les lycées, les hôpitaux et les maisons de retraite…
Photos © DR.
Des formes participatives
Les trois créations du projet Incendie, fil rouge de la résidence, ont permis de mobiliser des dizaines de volontaires, habitants, amateurs, groupes partenaires, avec qui nous avons investi le stade de rugby, le terrain des gens du voyage, un jardin d’insertion, un IME, l’hôpital, un lycée, une association de recyclage.
Photos © Thierry Pellet (1 et 2), David Anémian (3), Fabienne Swiatly (4), Fabien Lajoie (5), Philippe Bertrand (6).
Des partenariats multiples
Nous avons été partenaires de l’option théâtre du lycée de l’Oiselet, en résidence à l’école primaire Linné pour créer Le petit chaperon rouge au milieu des élèves, joué Amour toujours auprès des patients de la fondation Boissel, fabriqué un cycle de formes théâtrales jouées dans des frigos avec le réseau associatif de la ville (Emmaüs), animé une équipe d’habitants complices, comédiens amateurs.
Photos © David Anémian (1), Fabienne Swiatly (2 et 3), Philippe Bertrand (4 et 5), DR (6).
Une place au sensible
Au cours de notre présence à Bourgoin, il s’est agi de répandre cette idée : en même temps que les agents municipaux, que les jardiniers, que les ouvriers œuvrent à entretenir la cité, les acteurs de la plateforme travaillent à donner une place au sensible dans la ville.
Photos © Philippe Bertrand (1), David Anémian (2, 3 et 6), Philippe Sommerhalter (4), Fabienne Swiatly (5).